29 avr. 2015

80 jours

Petit bilan du

Tour du monde


après

80 jours




19 758 km parcourus
137 heures en avions, bateaux, bus, trains
3 519 photos
10 pays
18 villes
92 colocataires
14 guest houses, 5 hôtels, 1 canapé
106 cartes postales
J'ai rencontré des voyageurs de Taïwan,  Brésil, Belgique, France, Roumanie, Etats-Unis, Suède, Finlande, Philippines, Argentine, Japon, Russie, Espagne, Angleterre.

Je suis bien loin d'avoir fini.. :)

25 avr. 2015

Descente du Mékong, de Huay Xai à Luang Prabang

Quand on a lu dans les guides qu'un bateau partait du nord de la Thaïlande pour rejoindre Luang Prabang et que ça durait deux jours, on a dit Banco !

C'est comme ça qu'on s'est retrouvés à faire Chiang Mai > Chiang Rai puis Chiang Rai > Chiang Khong.


Sous nos yeux, mercredi matin

Mercredi, de bon matin, nous avons donc pris trois navettes pour aller jusqu'au bateau qui allait nous emmener au Laos.

A vol d'oiseau, il y a 180 Km entre Huay Xia et Luang Prabang. A la nage, un peu plus : 220 Km.
Le trajet annoncé allait se faire sur deux jours (environ deux fois 6 heures) et une nuit à Pak Beng.

Vers 11h, nous sommes donc montés à bord d'un de ces longs bateaux, entourés d'une quarantaine d'autres voyageurs en tous gens (des familles de toutes les nationalités, des backpackers, des groupes, des couples, des solos, etc.)

Embarquement immédiat

A bord, ça lisait, ça dormait, ça jouait, ça parlait, ça chantait, ça riait et ça bombardait de photos parce que tout ce qui défilait était simplement magnifique.

J'ai évidemment repensé à mon trajet en train en direction de la Laponie. Le cadre et les conditions étaient complètement différents et la durée bien plus courte mais j'étais dans le même état d'esprit : confortablement installée, j'écoutais (encore, toujours) de la bonne musique, je lisais de belles histoires pendant les paysages défilaient et j'avais le même sourire niais sur le visage.

Le soir, à Pak Beng, on s'est prêtés aux seules activités locales : négociation du logement et dégustation d'un bon repas. Ce qui nous a donné un beau bungalow et un original Lap au porc !

Miam ! 
Chambre avec vue













Et puis nous sommes repartis pour un tour !

Here we go !

Avec des paysages toujours aussi confortables... 


Une fois de plus : quel voyage !

D'autres photos : http://bit.ly/1E48t94

22 avr. 2015

De Chiang Rai à Chiang Khong

Il a fallu choisir dans la liste des incontournables pour occuper notre bout de journée à Chiang Rai. Nous avons donc décidé de visiter le Wat Rong Khun (plus communément appelé le Temple blanc), situé à seulement 15 min en voiture 25 min en tuk-tuk de notre hôtel. 

Alerte spoil : Wouhaou !

Je n'ai pas seulement été aveuglée parce que je n'ai toujours pas trouvé de lunettes de soleil Hello Kitty (et qu'en plein soleil, un temple blanc, ça pique un peu les yeux)... Ce temple est vraiment magnifique. Et quand on y regarde de plus prêt, il est même drôle, surprenant et insolite ! 

Les toilettes
Wat Rong Khun

Cette couleur anticonformiste symbolise la pureté du bouddhisme. Les mosaïques de miroirs (qu'on distingue mal sur cette photo) suggèrent la réflexion de l'illumination. Rien que ça !

On accède à l'entrée du temple en passant au milieu d'un bassin rempli de structures de mains semblant s’échapper du sol. 

Créatures des enfers

Il est malheureusement interdit de prendre des photos à l'intérieur du temple mais laissez-vous guider : essayez d'imaginer le décor du dessin animé Il était une fois la vie, quand on explorait le corps humain. Sur ce décor assez surprenant, placez des gros yeux un peu partout et ajoutez les icônes de la pop culture - de Michael Jackson aux Minions en passant par Lara Croft et Superman. 
Voilà, vous avez une idée de la fresque qui habille l'intérieur du temple blanc !

L'artiste est Chalermchai Kositpipat. Un thaï renommé. Il a entre autre créé ce temple pour le Roi Rama IX. 

En sortant du bâtiment principal, on reconnaît quelques autres grandes têtes (au sens propres) de la pop culture : Gollum, Ironman ou Batman... Ces têtes sont pendues à des arbres. 

Coucou !

Et puisque fumer et boire tuent, c'est aussi illustré :



Autre info : la construction du temple a commencé en 1997 et le "créateur fou" espère finir son oeuvre aux alentours de 2050. 


En début d'après-midi, nous avons pris un bus pour aller jusqu'à Chiang Khong. 
Deux heures de routes, 115 Km, 38°C dehors, 45°C ressentis dedans.
Mais que des thaïs avec nous, un bon chauffeur, du vent dans les cheveux et des paysages à couper le souffle. En bonus, j'avais mis une playlist que j'aime fort dans mes oreilles. 
En somme, un de mes meilleurs voyages ! Tellement authentique...

Le bus magique

Quelques pas après la descente du bus, on a suivi un panneau (encore au pif) qui nous a guidés ici :

Guesthouse Baan Rimtaling - Free Wifi

Comme le bungalow qu'on nous proposait avait une vue sympa sur la rivière Mékong (frontière naturelle entre la Thaïlande et le Laos), on a accepté d'y rester pour la nuit. 


+ de photos ici : http://bit.ly/1HPXO4z

21 avr. 2015

De Chiang Mai à Chiang Rai

Lundi matin, nous avons quitté Chiang Mai après une folle semaine avec notre copine Lisa. 


On est montés dans un bus climatisé en direction de Chiang Rai. Le voyage a duré trois heures mais je ne l'ai même pas vu passer, malgré le moine qui ronflait, derrière moi. 

En arrivant, on a sauté sur un Tuk-tuk et on lui a demandé de nous emmener là où il y avait du Wi-Fi. 
Au pif, on a dit Burger King... 

En route super-tuk-tuk nous a proposé un "cheap hotel".  On a accepté d'y aller et très rapidement d'y rester après visite des lieux. C'était vraiment top mignon... 
Vendu !


Avant la tombée de la nuit, on a eu le temps de visiter un peu le quartier et de tomber sur un temple plutôt sympa, une boutique originale et un bar à la déco carrément géniale. 

Wat Si Sai Moon

Joli cordonnier

Bar + Barbecue trop cool


Encore des photos : http://bit.ly/1HPXO4z

17 avr. 2015

Mango sticky Rice

Aujourd'hui, j'ai découvert le 

Mango sticky rice



Du riz gluant + du lait de coco + des graines croustillantes + une demi-mangue  
Un délice !

Chaque bouchée fait Hummmmm

Merci de votre attention,
Bien cordialement.

13 avr. 2015

Songkran à Chiang Mai, Thaïlande


Du 13 au 15 avril environ (parce que ça dure toujours plus longtemps), en Thaïlande, c'est le nouvel an bouddhique : Songkran ! Il s'agit du début de l’année d’après le calendrier lunaire. 

Cette période est en fait la plus chaude de l'année. A la base, les thaïlandais aspergaient les bouddhas d’eau avec vénération mais également leurs amis, la croyance voulant que l'eau éloigne la malchance et purifie. 

Pour faire simple : bataille d'eau géante dans toute la ville !
Ce qui est plutôt très confortable quand il fait une telle température. A l'attaque... 

La bagarre


Et sinon, le marché fait rêver, j'ai envie de tout acheter, la bouffe est super bonne donc on se régale, et comme on est trempés du matin au soir, il fait bon !

Marché by night 

Plus de photo par ici : http://bit.ly/1DbBQpo

12 avr. 2015

Vacances à Taishan, Chine

Pendant mes grandes vacances, je me suis payé le luxe de prendre une semaine de vacances.
Et ça m’a fait beaucoup de bien. Parce qu’on rigole, on rigole, mais ce n’est pas toujours reposant de visiter le monde !

C’est donc avec une double immense joie que je suis allée retrouver les copains Alex et Benoît (et leur petit Loup), chez eux, dans la pampa chinoise. C’était un peu foufou de passer 10 jours avec eux parce que depuis qu’ils sont expatriés, on se voit un peu, carrément moins, presque plus.


Le truc que j’ai remarqué tout de suite (et qui va m’impressionner à jamais), c’est qu’Alex parle chinois. Oui. Elle a appris (et continue d’apprendre) le mandarin ! 

Négociation en cours

Au travail d’Alex



Pour notre premier week-end, nous sommes allés à Taishan. Une partie de leurs collègues/copains y vivent et y travaillent. 
Dans une petite voiture de 10 personnes, nous avons pris le chemin du Village 49.

Village 49

Ce village est plein de petites allées pleines de charmes et d’habitants au moins aussi curieux que nous. 
Plus de la moitié des habitations ont été abandonnées. Les chinois n’en veulent tout simplement plus et partent vivre ailleurs. Trop coupé du monde ? Trop mal isolé ? Trop petit ? 
Je n’en sais pas plus et ne voudrais pas dire de bêtises… En tous cas, c’était à la fois très étrange et terriblement cool de visiter cette semi ville fantôme. 




Le soir, nouvelle expérience : pour la première fois, je suis montée dans un tuk-tuk ! 

Nous, dans le tuk-tuk 

Et comme une nouvelle expérience n’arrive jamais seule, j’ai eu droit à une soirée au V8 Club. C’est, tout simplement, the place to be le samedi soir ! Tout est réuni : un niveau sonore qui débouche toutes les oreilles, des shows exceptionnels et des interludes offertes par le Justin Bieber du coin. Un très bon moment, en somme !



L’autre incontournable de Taishan, c’est le réservoir et le temple XiYan, le tout, en Rosalie !    



Idéal pour se détendre le dimanche
Le tout, en vélo rigolo !


































Pour notre second week-end, nous sommes allés à Canton ! 

On a fait un peu de shopping, une belle balade nature et surtout, on a eu l’honneur de passer au pied d’une tour autosuffisante (à côté d’une autre tour qui ressemble fort à l’Empire State Building de New York). 






Et c’est ainsi que les vacances se sont terminées… :(

En bonus, une photo de nous (Benoît, Alex, Anthony et moi), lors de la soirées retrouvailles à Hong Kong ;)



Petite vidéo-cadeau ! 




10 avr. 2015

HONG KONG - Les temples

A Hong Kong, au milieu des buildings et des klaxons, il y a des temples. Ces lieux cultes sont très importants et très fréquentés par les Hongkongais.

Je ne sais pas combien il y en a en tout, mais j’en ai visité 3.

Le premier, c’était avec mon amie Alex. C’était le temple Tin Hau, sur l’Île d’Hong Kong.
Pour la petite histoire, il a été construit en 1873 par des pêcheurs et des hommes d’affaires du coin. Peu de temps après, il y eu un vilain typhon.
Le temple a été complètement dévasté alors que le reste du quartier était le moins affecté de toute l’île de Hong Kong. Les habitants ont voulu croire que Tin Hau (la Reine du Ciel) s’était sacrifiée pour les protéger et ils décidèrent de reconstruire ce temple.
J’ai adoré ce temple un peu caché au bout d’une impasse. Plein de couleurs dedans, dehors… Un joli bordel !


Temple Tin Hau

Le deuxième, n’en était pas tout à fait un. C’était le Couvent de Chi Lin Nunnery et les Jardins de Nan Lian.

Avant de visiter le Couvent de Chi Lin, j’ai passé un moment de détente incroyable dans les Jardins de Nan Lian. J’ai vraiment été surprise par la tranquillité qui se dégageait de ce lieu. Un classique bruit de l’eau + allées verdoyantes + petits cuis-cuis discrets, mais tellement reposants… C’était extrêmement agréable.

Le couvent était tout aussi calme et élégant. Son architecture est en bois précieux. Dans la cour carrée, on trouve des bassins pleins de lotus et des bonsaïs level 35 à 248. Pour repère, j’ai tué le mien au level 2.

Les Jardins de Nan Lian


Le Couvent de Chi Lin Nunnery

Le dernier était le temple de Sik Sik Yuen Wong Tai Sin.
Par rapport aux deux autres, c’est un temple immense aux nombreux pavillons, fontaines, sanctuaires et salles.
Ici, toutes les religions se croisent autour d’un (et même souvent par 10) bâton d’encens. Un lieu très bruyant et touristique…

Entrée d’une des salles de Sik Sik Yuen

Bon,
Qu’est-ce qu’on fait, dans un temple ?

Le côté culte m’impressionne un peu. Et comme les règles varient d’un temple à l’autre, j’ai peur de faire un truc interdit donc personnellement, je me contente d’observer.

De ce que j’ai pu observer, les chinois, eux, font plein de choses ! Toutes différentes…
Certains commencent par acheter un ou plusieurs lots de bâtons d’encens. Ils l’allument, joignent les mains et en direction des statues, prient en se penchant légèrement en avant, plusieurs fois.
Certains chantent.
Certains, à genoux, secouent une boîte qui contient des bâtons, jusqu’à ce qu’il y en ait un qui tombe. Un message est écrit dessus.
Certains font des allers et retours.
D’autres observent, curieusement…

J’aime bien visiter les temples. Il n’y en a pas deux qui se ressemblent et ils sont tous très beaux.
Et même si je ne comprends pas grand chose, je m’y sens bien parce que ces rituels sont plus une philosophie qu’une religion.

Des gamins aux mamies, en passant par les businessmen, on croise tout le monde dans un temple.

1 avr. 2015

DAZHAI, la pampa chinoise

Je suis partie de l’auberge de Guilin vers 10h et je suis arrivée vers 17h à destination. La journée a été longue. Très longue.

J’avais pris soin, la veille, de me renseigner sur la destination et le moyen de m’y rendre : un bus depuis la gare sud, de Guilin à Longsheng (environ deux heures), puis un autre bus (plus petit) de Longsheng à Dazhai (moins d’une heure). OK ! Et pour aller jusqu’à la gare ? Le bus 10 puis je demande aux gens qui sont dedans pour savoir à quel arrêt descendre. Merci madame de l’auberge pour ces renseignements !
Plutôt simple, non ?
Non.

Les chinois sont… comment dire ?… Renseignements parlants, les pires ! Jusqu’à maintenant… Parce qu’on est bien loin de la réalité !

Pour commencer, le bus 10 n’était pas là où on me l’avait indiqué. Level débutant. J’ai vite rectifié. Faire comprendre aux dames qui voyageaient dans ce bus que je voulais descendre à la gare a été plutôt comique mais j’ai réussi.
C’est devant la gare sud que j’ai perdu le plus de temps. Après une heure de négociations et de « NON » de plus en plus agressifs avec les dizaines de dames qui me collaient leurs prospectus de tours guidés sous le nez, j’ai fini par tomber sur un bureau officiel où on m’a orientée vers le bus 88, « par là »., pour trouver la station des bus qui partent vers Longsheng.
A bord du bus 88, j’ai demandé mon chemin au chauffeur qui m’a envoyé chier mais qui a fini par m’indiquer où descendre.
A l’arrêt de bus, rien n’indiquait la station de bus « Quin Ton » mais on me l’a montrée du doigt. Après 15 min en direction de « par là », on continuait de m’indiquer la même direction.
J’ai trouvé la station, acheté mon ticket au prix repéré sur Internet, passé le contrôle et suis montée dans le bus en quelques minutes. Presque trop facile !
Il était quand même midi…

Après deux heures de bus et un téléfilm chinois de type comique, on m’a crié qu’il fallait que je descende et que je devais grimper dans ce petit bus, « là ».
En moins d’une minute, j’étais à bord dudit petit bus.
Une mama est montée quelques instants plus tard pour vendre ce qui ressemblait à une carte postale. Elle disait que là où j’allais, c’était une zone protégée et qu’il fallait payer cette carte ! J’ai râlé, refusé, négocié, etc. puis fini par lâcher les sous. J’ai regretté instantanément mais il était trop tard.
Je sais que c’est le jeu, mais je n’aime pas me faire avoir et c’est vraiment ce que je ressentais.
J’ai ruminé pendant un bon moment et puis les paysages qui défilaient m’ont détendue…

Le trajet qui détend

Assez rapidement, on m’a de nouveau crié dessus pour me dire de descendre. Grands gestes avec les bras pour m’indiquer la direction, etc.
Je pensais être arrivée, ou presque. L’itinéraire correspondait à ce qu’on m’avait dit : « un bus pendant deux heures puis un plus petit bus ».

Mes sacs sur le dos, d’un bon pas, j’allais prendre la direction de la montagne quand un papi m’a fait de grands signes et m’a parlé dans la langue incomprise. Pour ne pas le fâcher, j’ai attendu avec lui.
J’ai deviné ce qu’il voulait me dire et avec le recul, je suis certaine qu’il me disait « n’y vas pas à pieds, malheureuse ! On va demander à une voiture qui passe de t’emmener ! ». Car une fois à bord d’un microbus qui passait par là, je suis restée un bon moment. Les panneaux « 20 km/h maxi », « succession de virages dangereux » et « attention, chute de gros, gros cailloux » ont pris tout leur sens.

En attendant une voiture

On a fini par tous arriver (en vie) à Dazhai !
Déjà arrivée ? Non ! Il n’est que 15h.
Pour être sûre de partir dans la bonne direction, j’ai montré l’adresse de l’auberge à mes nouvelles copines, les femmes Yao ! Elles ont pointé la montagne du doigt et ont proposé de porter mon sac jusqu’en haut. Je n’ai pas accepté, malgré l’insistance de celle qui m’a suivie pendant 20 min…

S’en est suivie une longue marche vers l’infini et au-delà, à travers villages, montagnes et rizières, au rythme effréné de mes petits poumons mal habitués…

Attention à la marche

Le village de Thiercelieux

Et aussi :
J’ai décidé d’aller si loin en suivant les bons conseils de mes copains et de leurs copains et finalement, la « carte postale » a vraiment servi car on a été contrôlés à l’entrée du village. Mea Culpa, la mama…
En arrivant, vers 17h, j’ai pris une douche et mangé du bambou au bacon avec un bol de riz, face aux rizières. Tout ça pour ça…

Bon appétit !