29 févr. 2016

Trivandrum Festival

Dans les épisodes précédents : Après un tour de France du 29 décembre au 9 février, me voici de nouveau sur les routes du monde. Cette fois je suis en Inde où j'ai passé une première semaine avec plusieurs amis. Depuis le 17, on continue de se balader dans le sud de l'Inde avec Lisa. 

Le 23 février, il y avait un festival à Trivandrum. 
On a pris un tuk-tuk vers 10h depuis Kovalam jusqu’aux portes de la ville. Même si on a eu un peu de mal à se comprendre sur le lieu de destination avec le chauffeur, il a fini par nous laisser à l’entrée du rue où ça s'agitait un peu. 

La fête, c'est par là

On a commencé à remonter la rue en observant ce qu’il se passait, pour essayer de comprendre un peu mieux ce qu’ils faisaient. Toutes les femmes étaient dehors, généralement contre le mur, à l’ombre car le soleil cognait déjà fort, vers 11h. 
Devant elles, des petits feux entre 3 briques et une popote (en terre ou en inox) recouverte d’une feuille de bananier en guise de couvercle. A l’intérieur, du riz qui ronronnait dans du jus de coco. En y goûtant un peu plus tard, on a même senti qu’il y avait de la banane. 

Les dames à l'ombre

Ca popote !

L’ambiance était à la fête. De grosses enceintes avaient été installées dans toute la ville (on les avait repérées lors de notre arrivée, la veille) et tout le monde souriait. 

Quelques pas plus tard, un groupe d’homme a insisté pour que nous prenions une assiette de leur riz. On n’a pas pu refuser et puis de toutes façons on avait faim ! On s’est rincé la main droite (comme le veut la coutume avant chaque repas), on a attrapé une assiette, un verre d’eau chaude et on a traversé la rue pour aller s’assoir sur des chaises qu’on nous proposait avec encore plus d’enthousiasme. 

A table

Dans notre assiette, du riz long avec des raisins secs, un peu de maïs, de cubes d’ananas, des petites surprises piquantes, plein d’autres trucs et la petite sauce au yaourt + oignons rouges pour adoucir. Des gens sont timidement venus nous regarder de loin. 
Nikita est venue discuter avec nous. On lui a posé plein de questions et on a fait des photos avec elle, son petit frère, sa tante, etc. Quand on a eu fini notre assiette, ils ont insisté pour qu’on prenne une banane puis Nikita nous a invitées à entrer chez elle. Nous étions en fait sur le porche de sa maison. On l’a donc suivie, jusqu’à l’entrée, à quelques pas sur le côté. Derrière nous, tout le reste de la famille, en file indienne (hihi). 

Dans la maison, tonton s’était assoupi sur le fauteuil. Il s’est redressé et nous a serré la main. On s’est toutes les deux assises sur un canapé et toute la famille s’est regroupée autour de nous et a commencé à nous poser quelques questions, faire des photos. Nikita nous a présenté chaque membre de sa famille. Il y avait ses parents, ses frères, ses cousines, ses cousins, sa tante, son oncle, des amis de la famille. 

Si si la famille

Nikita, sa petite soeur et moi

Sa maman avait cuisiné donc nous avons été invitées à goûter (enfin "goûter"...). 
Nous sommes passées dans la cuisine. La table avait été mise pour nous deux : feuille, montagne de riz, petits tas de sauces et accompagnements. On n’avait plus du tout faim mais impossible de refuser sans vexer donc on s’est assises et sous les yeux de toute la famille, nous a avons mangé une deuxième fois. 

De retour au salon, Lisa leur a offert son porte-clé Tour Eiffel, leur a montré des photos de la vraie Tour et en a profité pour montrer ses parents, de son frère. C’est le seul cadeau qu’on avait à leur offrir pour leur accueil si chaleureux. Mais ils en ont remis une couche en nous offrant un collier chacune ! 

Après une nouvelle séance photo avec toute la famille, une offrande de bananes et des remerciements dans tous les sens, nous sommes sorties de la maison, plutôt émues. Tout le monde nous a suivi jusqu’à la rue et on s’est fait de grands signes jusqu’au dernier moment. 

A bientôt !

On avait un sourire jusqu’aux oreilles pour le reste de notre balade. 
On a rejoint une grande avenue. L’accès aux voitures était restreint donc on a pu marcher comme des princesses en plein milieu de la route. Les gens nous faisaient de grands signes, demandaient à être pris en photo et on a fait notre possible pour répondre à tous ! 



Rapidement, tout le monde s’est mis à remballer. D’un seul coup ! C’était impressionnant. Comme si on venait de leur dire qu’une tornade arrivait. 
En fait, c’était juste le retour à la circulation et chacun s’est donc précipité pour avoir un bout de place dans un bus. 

Tout le monde déserte 

On a fait une petite pause devant un temple, près d’une femme qui était d’humeur un peu bavarde. Elle nous a proposé de goûter du Bongol, qui s’avère être le plat que toutes les femmes cuisinent pour cette journée de fête. On a accepté avec plaisir, même si on n’avait plus faim du tout, du tout. Il fallait qu’on goûte cette spécialité ! On n’en a pris que deux bouchées et c’était un vrai régal. Idéal en dessert !

Après tous ces efforts, on est retournées buller sur les transats, face à la mer. 

Attention, vagues violentes à l'horizon

On devait rester 2 nuits à Kovalam mais finalement, on en a passées 4. 
Oui, on peut dire que c'était plutôt chouette. 

5 commentaires:

  1. Il va falloir que tu nous cuisine ça 😊

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  2. Ouf ! Tes récits reprennent... Tes lectrices(teurs) vont s'en réjouirent !

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  3. Quel plaisir de te relire....Tes récits sont un enchantement, on voyage un peu avec vous et les photos sont magnifiques....Bonne route à vous 2 et continues d'écrire !

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  4. magnifique voyage Cécile, très impressionnant, !!!!! bravo
    agnès

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